Le réchauffement climatique, un effet différé de l’ensoleillement ?

3  septembre 2007

Ce n’est pas vraiment ce que dit cette brève mais la conclusion qu’on pourrait en tirer : s’il y a un effet différé de l’ensoleillement sur le réchauffement climatique, une partie au moins de la fonte de l’Antarctique et des gaz à effet de serre pourraient venir de la fin de la dernière glaciation, voire du petit âge glaciaire (entre 1550 et 1850) ? Il faut rester prudent sur cette question qui demande confirmation, mais c’est un élément à prendre en compte.

    "Les auteurs de cette étude ont montré que les augmentations de l’insolation d’été de l’hémisphère nord sont suivies quelques milliers d’années plus tard par des augmentations de gaz à effet de serre et un réchauffement climatique en Antarctique. Le lien précis entre l’insolation reçue dans l’hémisphère nord et la température de l’Antarctique pourrait être la circulation des masses d’eau océaniques, qui est un vecteur important de chaleur. En effet, le soleil en période de forte insolation provoque la fonte des calottes glaciaires de l’hémisphère nord, créant des rejets d’eau douce qui modifient la salinité de l’océan. Or toute variation de salinité modifie la densité de l’eau, dont les variations forment le moteur du mouvement des masses d’eau".

Breves