La régénération des membres à portée de main ?

29  janvier 2007

On sait que le triton et la salamandre peuvent reconstituer un membre perdu, faculté que les autres animaux ont perdu depuis longtemps (sauf pour certains organes comme le foie et la peau par exemple) mais qu’on pourrait retrouver assez simplement semble-t-il, même si ce n’est pas pour tout de suite.

Les choses sont allés très vite, entre la découverte du mécanisme de régénération et son application sur l’aile d’un poulet.

« L’équipe de la Recherche sur le cœur et le poumon de l’Institut Max Planck a étudié de près le mécanisme de régénération du cœur. Au niveau de la lésion, ce sont les cellules de cet organe qui prennent en charge la reconstruction du tissu. Elles commencent par se dédifférencier, ce qu’indique l’arrêt de production des protéines typiques des cellules musculaires et du muscle cardiaque en particulier, comme la myosine et les troponines. Ces cellules se divisent rapidement et se multiplient pour finalement se redifférencier en tissu cardiaque. »

A peine la nouvelle connue :

« Les biologistes de l’Institut Salk de Californie et les chercheurs du Centre de Médecine Régénérative de Barcelone ont pu à l’aide d’une thérapie génique régénérer une extrémité sectionnée chez un poulet grâce à l’action d’une protéine, la Wnt. Face à cette incroyable expérience, on se demande si la régénération des organes humains sera possible dans le futur. »

On est encore loin des applications à l’homme mais c’est une voie inattendue qui s’ouvre.

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