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Nouvelles de la vie (02/09)

Le 1er  février 2009 par Jean Zin


-  Le grand ptérosaure bondissait pour s’envoler sur place
-  Mille nouvelles espèces découvertes dans la région du Mékong
-  Les manchots empereurs fortement menacés d’extinction d’ici 2100

-  Des méduses immortelles
-  Les plantes produisent de l’aspirine pour se défendre
-  Un oeil cristallin fait de miroirs

-  La sérotonine transforme des crickets solitaires en grégaires
-  Certaines mouches sont plus sensibles aux punitions, d’autres aux récompenses
-  Notre odorat reste proche de celui des souris

-  Sur les traces des premiers Européens
-  Le village des cannibales
-  Quand les mots et les bactéries racontent la même histoire

-  Voir ce qui va être
-  Les bases neuronales du conformisme et de la pensée de groupe
-  Deux cerveaux pour une décision
-  L’importance des amis heureux


Brèves du mois : physique - climat - biologie - santé - technologies

Revue des sciences 02/09



évolution, génétique, biodiversité, éthologie, anthropologie, neurologie



- Le grand ptérosaure bondissait pour s'envoler sur place

Capable de voler sur de longues distances, et peut-être même migrateur, le grand ptérosaure ne pouvait prendre son envol en courant sur le sol, comme le fait un oiseau. Ses pattes puissantes lui venaient à la rescousse, affirme un chercheur. En quelque sorte, ce reptile volant était un adepte du décollage vertical.

- Mille nouvelles espèces découvertes dans la région du Mékong

Au cours de la dernière décennie, plus de mille espèces ont été décrites par les scientifiques dans la région du Grand Mékong, dont certaines considérées comme disparues depuis plusieurs millions d'années. Cette étonnante biodiversité, exceptionnelle, est présentée dans un récent rapport du WWF.

Contrairement aux habitudes, certaines de ces nouvelles espèces, qui se classent aussi bien parmi les plantes que les animaux vertébrés ou non (mammifères, reptiles, oiseaux, batraciens, insectes, arachnides, myriapodes...), n'ont pas été découvertes dans une jungle inexplorée et inextricable mais quelquefois en des lieux très communs.

Parmi les nouvelles espèces décrites, officiellement au nombre de 1.068, figure la plus grande araignée du monde (Heteropoda maxima). La dimension de ses pattes, qui atteignent 30 centimètres, équivaut à l'envergure totale de Theraphosa blondi (ou leblondii), l'ancienne détentrice du record... Parmi les arthropodes, on relève aussi un étonnant mille-pattes, Desmoxytes purpurosea, surnommé mille-pattes dragon, bourré de cyanure et dont la couleur rose fluo sert apparemment de panneau avertisseur aux prédateurs qui désireraient s'en faire un festin.

Au total, cette véritable moisson écologique se compose de 519 végétaux, 279 poissons, 88 grenouilles, 88 araignées, 46 lézards, 22 serpents, 15 mammifères, 4 oiseaux, 4 tortues, 2 salamandres et un crapaud.

- Les manchots empereurs fortement menacés d'extinction d'ici 2100

Plus précisément, les scientifiques ont calculé que les effectifs de cette colonie allaient s'effondrer de 93 %, passant de 6000 couples reproducteurs en 1962 à 400 d'ici la fin du siècle. Avec une probabilité moyenne de s'éteindre égale à 36 % en 2100.


- Des méduses immortelles

Cette petite méduse de 5mm venue des caraïbes a l'extraordinaire propriété de rajeunir après sa reproduction en retournant au stade de polype cylindrique, au lieu de mourir comme les autres méduses. Leur étonnante immortalité serait la cause de son inquiétante prolifération.

- Les plantes produisent de l'aspirine pour se défendre

En travaillant sur l'arabette des dames (Arabidopsis thaliana), l'équipe du Pr Poovaiah et ses collègues ont montré qu'en cas de danger, comme une infection par un champignon ou un virus, le calcium se lie à une autre molécule, la calmoduline, pour envoyer à la plante le signal de départ de la production d'acide salicylique.

Attaquée par un microorganisme ou un nématode, une plante peut déclencher une réaction d'hypersensibilité. Sur le site de l'infection ou de l'attaque, les cellules sont alors amenées à se ‘'suicider'' via le mécanisme de mort programmée (apoptose), provoquant une nécrose des tissus qui isole l'intrus et empêche sa dissémination. D'autres signaux peuvent également être envoyés aux autres parties de la plante pour qu'elles se préparent à lutter. C'est dans le cadre de cette seconde réaction immunitaire qu'intervient l'acide salicylique.

En temps normal, le taux d'acide salicylique est faible chez les plantes : il augmente lorsqu'elles doivent se défendre. Cette bataille se joue au détriment de leur croissance : il est donc important qu'un mécanisme régule la fabrication d'acide salicylique. La balance se fait grâce au duo calcium-calmoduline d'un côté, qui appuie sur le bouton ‘ON' et à la protéine AtSR1 de l'autre, qui appuie sur ‘OFF'.

Nous en produirions nous même en interne...

- Un oeil cristallin fait de miroirs

Dolichopteryx longipes, un petit poisson peu spectaculaire vivant à plus de mille mètres de profondeur, est probablement le mieux adapté à une vision en l'absence presque complète de luminosité. A défaut de cristallin, ses yeux sont équipés de miroirs...

Tout d'abord, les deux paires d'yeux n'en sont en réalité qu'une seule, qualifiée de diverticulaire car chacun d'eux est divisé en deux parties interconnectées, l'une regardant vers le haut et l'autre vers le bas.

Alors que les yeux de tous les vertébrés (entre autres) focalisent la lumière sur la rétine au moyen d'une lentille, le cristallin, la paroi postérieure de ceux du spookfish est tapissée de plusieurs couches de cristaux réfléchissants, constitués probablement de guanine, qui renvoient la lumière sur une zone sensible située en avant.

Selon l'équipe, si la lentille fournit des images plus contrastées et plus brillantes, le miroir est plus apte à capter la faible bioluminescence produite par les êtres abyssaux.


- La sérotonine transforme des crickets solitaires en grégaires

Un ‘bain de foule' de deux heures suffit à un criquet solitaire pour changer en attraction sa répulsion à l'égard de ses congénères, ont observé les chercheurs, et pour se transformer en insecte grégaire. Le criquet perd alors sa couleur verte pour devenir jaune, sa physiologie s'adapte aux longs vols de l'essaim. Jusqu'en 1921 on pensait qu'il s'agissait de deux espèces distinctes.

Bloquer les récepteurs ou la production de sérotonine empêche le criquet solitaire de devenir grégaire au contact de ses congénères ; à l'inverse injecter le neuromédiateur transforme un solitaire Dr Jekyll en grégaire Mr Hyde même en l'absence de bain de foule.

- Certaines mouches sont plus sensibles aux punitions, d'autres aux récompenses

La répartition des tâches, propre à l'organisation sociale d'une colonie d'abeilles, repose sur l'existence d'insectes spécialisés dans la réponse à des stimuli aversifs d'un côté et appétitifs de l'autre. Ils ont également constaté que ce sont ces mêmes spécialisations qui déterminent les capacités d'apprentissage et de mémorisation particulières de chaque abeille. Ainsi certaines abeilles excellent dans l'apprentissage de problèmes associés à des récompenses alimentaires alors que d'autres le font dans l'apprentissage de problèmes associés à des punitions, renforçant ainsi la division des tâches au sein de la colonie.

- Notre odorat reste proche de celui des souris

Notre système olfacif n'a donc pas fondamentalement changé depuis nos ancêtres communs mais il y a malgré tout une assez grande variabilité individuelle de l'expression des gènes de l'odorat.

Première conclusion, les hommes et les souris sont attirés ou repoussés par les mêmes odeurs. Le géraniol, une odeur florale, constitue l'une des odeurs préférées par les deux espèces. A contrario, le guaïacol, qui correspond à une odeur de fumée voire de brûlé, figure parmi celles les moins appréciées. Ce résultat met en évidence la conservation des préférences olfactives entre ces deux espèces de mammifères. De plus, les scientifiques ont confirmé que ce jugement hédonique est étroitement lié à la structure de la molécule odorante. Celle-ci prédétermine donc en partie notre préférence olfactive.

Cette valeur hédonique, positive ou négative, de l'odeur est très fortement façonnée par l'expérience et la culture du sujet. Si l'on pense au camembert, son odeur alléchante pour beaucoup de Français peut être repoussante pour une personne d'une autre culture.


- Sur les traces des premiers Européens

Avant sa fermeture pour rénovation, le Musée de l'Homme à Paris présente une fabuleuse exposition sur le site préhistorique d'Atapuerca, dans le nord de l'Espagne, où ont été découverts les plus anciens restes d'hommes fossiles d'Europe de l'ouest.

«Les fouilles ont montré que cette Sierra, un véritable dédale de gouffres et de galeries, avait été occupée depuis l'aube de l'humanité européenne, il y a peut-être 1,2 à 1,8 million d'années et jusqu'à une époque récente. Il y a peu, certaines grottes étaient encore utilisées par les contrebandiers».

Homo antecessor. Les premiers fossiles de cette espèce, appartenant à six individus au moins sont datés de -800.000 ans.

Autre particularité, ces hommes -dont on a retrouvé plus de onze individus à ce jour- ne dédaignaient pas la consommation de chair humaine crue. C'est à la Gran Dolina, en effet que l'on a retrouvé, associés à des silex et des quartzites d'une facture assez grossière, mais parfaitement tranchants, des restes d'Homo proprement découpés, la moelle expurgée. Les os portent des traces claires de décarnisation et de découpe. La peau et la chair ont été prélevées par lanières. Bref, ces Homo ont été dépecés, décharnés, démembrés, de la même manière que les bisons et autres gros herbivores dont on a retrouvé les restes en abondance dans le gisement. « Il s'agit du plus ancien témoignage de cannibalisme humain au monde, note Jose Maria Bermudez de Castro. Beaucoup de victimes sont des adolescents et des enfants». Selon lui, ce comportement pourrait être culturel et aurait visé à réguler la pression démographique et la compétition. Pour ce faire, les Homo antecessor auraient boulotté les jeunes, plus vulnérables, des clans voisins...

Le site est également connu pour receler un puits aux morts, la Sima de los Huesos. Il y a 400.000 à 500.000 ans, les hommes qui peuplaient la région semblent avoir jeté intentionnellement leurs morts dans cette cavité.

«Le plus émouvant est que l'on a retrouvé aux côtés ces restes, un magnifique biface rouge» raconte Eudald Carbonell. Il s'agit du seul outil taillé -n'ayant jamais servi- trouvé dans le puits, et les chercheurs pensent qu'il a été également jeté sciemment avec les morts. Est-ce la preuve d'un début de pensée symbolique ? Les corps appartiennent à l'espèce Homo heidelbergensis, réputée être l'ancêtre de l'espèce Homo neandertalensis. Une espèce capable, en tous cas, de solidarité :les chercheurs ont en effet retrouvé un crâne, le plus complet au monde pour cette espèce, qui montre que son propriétaire a survécu des années malgré une terrible infection dentaire. Preuve que d'autres lui mâchaient la viande crue, principale source de nourriture de ces chasseurs solidement charpentés et dont les hommes pouvaient atteindre 1,90 m.

- Le village des cannibales

Des fosses funéraires datant du Néolithique, découvertes en Allemagne dans les années 1990, se révèlent aujourd'hui être le plus grand site de cannibalisme de la Préhistoire.

« Les squelettes ont d'abord subi des préparations de boucherie : des traces de découpe sur la plupart des os, la "levée de l'échine", où l'on sépare les côtes de la colonne vertébrale, l'écorchement des crânes depuis la racine du nez jusqu'à la nuque, etc. Ensuite, les os et les crânes ont été fracturés, et ce d'autant plus qu'ils contenaient de la moelle. Certains ont même été rongés, sucés. »

Il y aurait donc plus de 400 personnes cannibalisées, et probablement près d'un millier si l'on compte ce qui n'a pas encore été fouillé. « Cela soulève des questions abyssales, reprend Bruno Boulestin. Par exemple, d'où viennent tous ces gens ? » Le village est petit, et il n'y a aucun site de la même période dans la région. Seules les céramiques présentes dans les fosses suggèrent qu'ils venaient de loin : de qualité exceptionnelle, elles proviennent de régions qui vont de la Belgique à la Bohême. En outre, elles indiquent que les dépôts des os datent de la fin d'occupation du village, vers 5000 av. J.-C. : ils se sont étalés sur cinquante ans au maximum, voire beaucoup moins.

Quant aux causes de ce cannibalisme, elles restent pour l'instant très obscures. La fin du Rubané fut peut-être une période violente : il existe en effet deux sites d'extermination de masse de la même époque, en Allemagne et en Autriche. Mais il n'y a ni cannibalisme dans ces sites ni « cette dimension rituelle, très frappante à Herxheim », précise Andrea Zeeb-Lanz.


- Quand les mots et les bactéries racontent la même histoire

Taïwan serait bien le berceau des langues austronésiennes, celles qui aujourd'hui sont parlées à travers le Pacifique, de l'île de Pâques à Madagascar, en passant par une grande partie du sud-est asiatique. Deux méthodes différentes, l'une basée sur la linguistique, l'autre sur l'évolution du génome d'une bactérie, aboutissent à des conclusions similaires : des hommes sont partis de l'île de Taïwan il y a environ 5.000 ans, peuplant les Philippines, la Polynésie et la Nouvelle-Zélande en plusieurs étapes.


- Voir ce qui va être

L'imagerie fonctionnelle permet de voir l'activité cérébrale en temps réel, grâce à la mesure du flot sanguin. Cependant, dans certains cas, ce n'est pas ce que fait le cerveau mais ce qu'il va faire que l'on observerait ainsi.

Une expérience menée sur deux singes rhésus montre que l'anticipation d'une tâche peut entraîner un afflux de sang dans une partie du cerveau sans qu'il y ait une activité neuronale importante.

Cet afflux résulterait d'une anticipation de la tâche.

- Les bases neuronales du conformisme et de la pensée de groupe

Bien sûr ces études sont trop simplistes pour prétendre rendre compte de notre évidente tendance à penser comme les autres pour éviter les conflits au moins mais ces phénomènes de mimétisme prennent une telle ampleur qu'ils dépassent largement l'attitude raisonnée et se révèlent un mécanisme cognitif de base, plus qu'émotionnel, dont on trouve trace dans l'activité cérébrale.

C'est au fond le même mécanisme "linguistique" qui nous permet d'adopter le langage, les rites et les mythes de la tribu, recouvrant la véritable définition de la religion comme le sens qui nous est légué et dont on relègue la vérité à la tradition héritée, ce qu'on appelle la foi (conformisme qui change selon les lieux et les histoires),. Mais c'est aussi ce qui peut amener à adopter les comportements barbares des foules déchainées qu'on attribue à une levée des inhibitions alors qu'ils pourraient, au contraire, relever de l'exaltation du surmoi et du mimétisme ; témoignant en tout cas que nous ne sommes pas des consciences isolées mais que tout jugement est collectif, appartenant à une culture, un langage, un groupe, une époque historique...

Bien sûr ce conditionnement est relatif, sinon il n'y aurait pas de diversité des opinions, il faut simplement une bonne raison pour s'opposer aux autres, ce qui n'est pas une mauvaise chose, mais on sait aussi qu'il y a des drogues qui peuvent renforcer ou réduire le conformisme ou la créativité.

Pourquoi se comporte-t-on en mouton ?

Revendiquer tout haut ce que l'on est seul à penser tout bas, l'initiative demande parfois un effort surhumain. Mais pourquoi ? D'où nous vient cette propension à nous ranger toujours à l'avis de la majorité ? D'un automatisme cérébral lié à l'apprentissage, un réflexe issu d'un mécanisme cérébrale "servant normalement à détecter les erreurs de jugement".

Cette propension à se fondre dans la masse est donc bien réelle. Pour autant, son origine restait mystérieuse. Pour tenter de résoudre la question, une équipe hollandaise a cherché à visualiser, grâce à l'IRM fonctionnelle, les zones cérébrales s'activant lorsque de tels dilemmes de conformité surviennent.

Chaque réajustement d'opinion a été précédé par l'activation de deux zones cérébrales très particulières (partie rostrale de la zone cingulaire et striatum ventrale), des zones servant d'ordinaire à vérifier la valeur d'une information apprise dans le passé et à confirmer, ou non, son apprentissage (ce mécanisme est appelé renforcement de l'apprentissage). Ces zones du cerveau ont de plus été beaucoup moins sollicitées lorsqu'il existait une conformité entre la note indicative du groupe et celle de l'individu.

Ainsi donc, lorsqu'un désaccord survient entre l'opinion personnelle et le groupe, tout se passe comme si le cerveau tentait d'évaluer la possibilité qu'il soit en train d'effectuer une erreur de jugement. « Même si un tel lien avait été supposé dans le passé, c'est la première fois qu'il est mis aussi clairement en évidence, affirme Vasily Klucharev. Au final, il semble que nous nous raccrochions à l'avis du groupe parce que notre cerveau finit par décider que la plus grosse erreur pouvant être commise dans ce contexte, c'est de paraître différent des autres ! »

- Deux cerveaux pour une décision

Synthèse intéressante des dernières études sur notre rationalité limitée et dont certaines sont un peu ridicules (comme la sympathie augmentée par la chaleur d'un café) mais donnent malgré tout une bonne vision de notre caractère influençable et de certaines de nos limitations les plus prévisibles.

Par contre, il termine sur les incitations qui devraient remplacer les interdictions mais ces conceptions économistes, scientistes et libérales font trop l'impasse sur les différences sociales, comme si tout le monde était logé à la même enseigne et qu'il n'y avait que des individus et pas des groupes sociaux.

- L'importance des amis heureux

Pour être heureux, ayez des amis qui le sont, dit une étude de l'Université de Californie à San Diego. Entre 1983 et 2003, les psychologues ont suivi 4 739 personnes dans la ville de Framingham, au Massachusetts. Grâce à des questionnaires, ils ont étudié quel type de relations sociales avaient toutes ces personnes, leur nombre de frères et sœurs, voisins, amis et connaissances, ainsi que leur niveau de bien-être subjectif. Ils ont constaté, au fil des années, que les personnes entourées d'individus heureux devenaient de plus en plus heureuses, alors que c'était le contraire pour celles qui étaient entourées de tristes sires. Par exemple, une personne qui habite à moins de deux kilomètres d'un ami vivant un événement heureux (succès professionnel, naissance d'un enfant) augmente de 25 pour cent sa probabilité de devenir elle-même plus heureuse. La proximité géographique du bonheur joue un rôle, ce qui laisse entrevoir les limites des « amis virtuels » dont sont si friands les utilisateurs des sites de relation sociale sur Internet.

Tout ceci est assez risible, mais cela fait partie de la pensée de groupe ! L'obsession du bonheur est de l'ordre de la toxicomanie mais il n'en reste pas moins que la mesure du niveau de bonheur d'une population a autant de sens sociologiquement que le nombre de suicides à l'inverse.




Brèves du mois : physique - climat - biologie - santé - technologies

Revue des sciences 02/09