Nouvelles du climat (02/09)

1er  février 2009 | par Jean Zin


-  Le changement climatique est irréversible...
-  Des scientifiques appellent à une action urgente sur l’acidification des océans
-  Réduction « soudaine et considérable » de l’absorption de CO2 en mer du Japon
-  Vague de chaleur record en Australie
-  L’Antarctique n’échappe pas au réchauffement
-  Pas de panique pour les glaciers du Groenland ?
-  Le dégazage géologique représenterait 17% des émissions d’éthane

-  Un super effet de serre après la Terre "boule de neige"
-  Les mammouths auraient disparu à cause d’une comète ?
-  La civilisation américaine contemporaine de l’Egypte anéantie par El Niño
-  Un impact de comète serait à l’origine de la famine de l’an -536

-  Pénurie alimentaire en vue dans un monde plus chaud
-  Les arbres meurent dans l’Ouest américain

-  Deux fois moins de brume sur l’Europe qu’il y a 30 ans
-  Asie : les petits feux font les gros nuages

-  Fertilisation de l’océan contre réchauffement : une nouvelle expérience
-  La peinture blanche contre le réchauffement climatique !
-  200 propositions de réduction des émissions de GES
-  Une petite ville allemande produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme


Brèves du mois : physique - climat - biologie - santé - technologies

Revue des sciences 02/09



Climat, écologie, énergies



- Le changement climatique est irréversible...

On savait déjà que le problème principal du co2 contrairement au méthane, c'est que ses effets sont à long terme et se font sentir avec un retard de 50 ans à peu près, ce qui rend si difficile la prévention car on juge à l'aune de notre réchauffement actuel encore très très modéré, et s'il y a une année un peu moins chaude (dans l'hémisphère nord car l'Australie est en surchauffe), la pression se relâche et les "sceptiques" (négationnistes plutôt) paradent. Si cet article a raison de souligner que, même en arrêtant nos émissions, le réchauffement est inéluctable et devrait durer 1000 ans, il reste dans une vision linéaire du réchauffement alors que si on atteint les 4°C de réchauffement et qu'on dépasse les maxima précédents, la bombe climatique devrait s'emballer bien au-delà...

Le niveau de CO2 dans l'atmosphère est pratiquement irréversible, avertissent les scientifiques. Même en cessant complètement les émissions de co2, les quantités de chaleur et de CO2 accumulées dans les océans continueront à se libérer lentement, prolongeant le réchauffement durant des centaines d'années.

« Les gens ont cru que si nous cessions d'émettre du dioxyde de carbone le climat serait revenu à la normale dans 100 ans ou 200 ans. Ce que nous montrons, c'est que ce n'est pas vrai. Il s'agit essentiellement d'un changement irréversible qui durera plus d'un millier de années », affirme Mme Solomon.

L'idée que ces changements seront irréversibles entraîne des conséquences sur la façon dont nous devons combattre le changement climatique. Le thermostat mondial ne pourra pas être baissé rapidement une fois qu'il aura été augmenté. Les scientifiques avertissent donc que nous devrions agir avec plus de prudence dès maintenant.

« Je crois que si c'est irréversible, pour moi, c'est d'autant plus une raison pour faire quelque chose », dit-elle. « Parce que s'engager dans quelque chose d'irréversible me semble une décision qu'on doit prendre avec encore plus de précaution que lorsque c'est quelque chose qu'on peut annuler ».

- Des scientifiques appellent à une action urgente sur l'acidification des océans

Plus de 150 océanographes de premier plan ont fait part de leurs inquiétudes à travers la « Déclaration de Monaco », qui met en garde sur l'accélération de l'acidification des mers.

« Nous, scientifiques qui nous sommes réunis à Monaco pour rassembler les connaissances sur l'acidification des océans, déclarons que nous sommes profondément préoccupés par les récentes évolutions rapides de la chimie des océans et de leurs potentiels à affecter dans quelques décennies les organismes marins, les réseaux alimentaires, la biodiversité et les pêcheries. »

Les chercheurs avertissent que l'acidification des océans, qu'ils désignent comme « l'autre problème du CO2 », peut rendre la plupart des régions de l'océan inhospitalières pour les récifs coralliens d'ici à 2050, si les niveaux de CO2 dans l'atmosphère continuent de croître.

- Réduction « soudaine et considérable » de l'absorption de CO2 en mer du Japon

Une nouvelle série de mesures effectuée par une équipe de chercheurs coréens et russes montre que la quantité de CO2 absorbée par la mer du Japon a baissé de moitié depuis les années 1990. Les scientifiques attribuent cette diminution qu'ils qualifient de « soudaine et considérable » à une perturbation de la circulation des courants marins verticaux due au réchauffement climatique.

- Vague de chaleur record en Australie

L'Australie subit une vague de chaleur record, avec des températures dépassant les 40° dans le sud et atteignant 50° dans l'intérieur du pays. L'augmentation de la consommation électrique a par endroit provoqué l'effondrement du réseau, désorganisant les transports publics. Le sud du pays souffre d'une sècheresse marquée depuis plus d'un an. Les météorologues australiens estiment qu'elle est due en partie au changement climatique.

- L'Antarctique n'échappe pas au réchauffement

Alors que l'Arctique est devenu en quelques années le symbole du réchauffement climatique planétaire, jusqu'à provoquer la visite d'hommes politiques, l'Antarctique restait un peu en marge de cette mobilisation. Les données indiquaient jusqu'à présent que seule la Péninsule antarctique pointant vers l'Amérique du sud se réchauffait mais que le reste du grand désert blanc, notamment la partie est de la calotte glaciaire, semblait se refroidir.

C'est en réalité tout le continent austral qui s'est réchauffé ces cinquante dernières années, affirment aujourd'hui des chercheurs américains dans la revue Nature. Entre 1957 et 2006 les températures ont augmenté de 0,5°C.

C'est contesté par d'autres chercheurs car il est très difficile de porter un jugement global alors que certains parties se réchauffent et que d'autres se refroidissent ,en particulier à cause du trou d'ozone. En tout cas une des plus importantes banquises permanentes de l'Antarctique est sur le point de se séparer et de partir à la dérive, risquant de modifier le tracé des courants océaniques.

- Pas de panique pour les glaciers du Groenland ?

Le recul observé chez certains glaciers du Groenland pourrait être une réponse transitoire au changement climatique, et aucune conclusion sur le taux de diminution de la calotte de cette île à l'avenir ne devrait en être tirée, estiment des scientifiques britanniques.

L'évolution des glaciers du Groenland se déversant dans la mer dépend beaucoup de celle-ci, et s'adapte très rapidement à ses fluctuations.

- Le dégazage géologique représenterait 17% des émissions d'éthane

Les chercheurs ont analysé les concentrations atmosphériques de méthane, de propane et d'éthane dans 238 sites répartis dans le monde et trouvé que les dégazages naturels à travers l'écorce terrestre représentaient au moins 17 pour cent des émissions totales d'éthane et 10 pour cent des émissions totales de propane. Ils disent qu'il y a plus de 10 000 sites naturels d'où le gaz s'échappe dans plus de 80 pays de part le monde et que ces sources significatives de gaz pour l'atmosphère ne peuvent plus être négligées.


- Un super effet de serre après la Terre "boule de neige"

Une équipe de chercheurs français ont modélisé le climat de "super effet de serre" qu'a dû connaître notre planète après sa période d'intense glaciation dite "boule de neige". Contre toute attente, ce climat extrêmement chaud a dû être suffisamment sec pour que l'altération continentale, et donc la consommation du CO2 atmosphérique, en soit fortement limitée. Le retour à des conditions préglaciaires n'a donc pas pu se faire avant plusieurs millions d'années.

- Les mammouths auraient disparu à cause d'une comète ?

Un petit corps céleste, probablement une comète, serait tombé sur l'Amérique du Nord entraînant la vidange du lac Agassiz dans l'Atlantique nord conduisant à interrompre ou au moins réduire la circulation thermohaline, comme celle du Gulf Stream. Le refroidissement du climat qui en aurait résulté serait la cause, non seulement de la disparition des mammouths nord-américains, mais il aurait aussi accéléré la sédentarisation de l'homme et la découverte de l'agriculture au Moyen-orient.

Les Natoufiens en particulier, afin de survivre à la raréfaction des ressources alimentaires, auraient peut-être ainsi été responsables de la révolution néolithique. La thèse est cependant controversée. Il semble en effet que la révolution néolithique a été progressive et n'est survenue simultanément partout dans le monde.

Même si la comète peut expliquer le refroidissement, il est difficile de croire qu'elle soit responsable de la disparition des grands animaux seulement, l'homme ayant dû y participer largement. Il est par contre probable, comme on l'avait vu le mois dernier, que les difficultés climatiques aient eu un rôle dans la néolithisation. A noter tout de même les variations du méthane corrélées à celles des températures.


- La civilisation américaine contemporaine de l'Egypte anéantie par El Niño

Il y a surtout eu un très grand tremblement de terre mais el Niño a bien achevé le travail. Ce qui est le plus troublant, c'est que des niveaux de civilisation relativement similaires aient pu se produire en Egypte et en Amérique, sans contact pourtant. Cette coïncidence semble indiquer une sorte d'horloge cognitive un peu comme il y a une horloge génétique très approximative mais assez précise statistiquement malgré tout. De sorte que notre avenir serait bien orienté par le progrès de la civilisation sur le long terme, sans que cela ne signifie que les civilisations ne seraient pas mortelles et qu'il n'y aurait pas de graves régressions !

Une des plus anciennes, mais aussi des plus imposantes civilisations d'Amérique, a disparu brutalement il y a 3.600 ans. Pourquoi ? A cause des effets conjugués d'un tremblement de terre et de El Niño.

Postérieure à la civilisation de Sumer (4.000 à 3.000 av. JC), contemporaine de la construction des grandes pyramides d'Egypte, la civilisation de Caral précède les Olmèques (1.200 à 500 av. JC).

Sa principale caractéristique est certainement son architecture monumentale tout en relief, formée de plateaux surélevés et de places circulaires creuses. Parmi les constructions de la quarantaine de sites identifiés jusqu'à présent, les archéologues ont découvert divers instruments de musique, ainsi que plusieurs indices faisant penser que cette civilisation maîtrisait la fabrication du textile, des drogues, et peut-être même de différents aphrodisiaques. On n'y découvre cependant aucune trace de céramique ni de poteries, pas plus que d'œuvres d'art.

A l'instar de bien d'autres civilisations, Caral a construit des pyramides, qui se dressent sur une surface de 65.000 mètres carrés et dont la plus grande mesure à sa base 150 x 160 mètres pour une hauteur de 18 mètres, le sommet étant plat et recouvert d'un amphithéâtre dont les gradins peuvent contenir plusieurs centaines de personnes. La population, estimée à une dizaine de milliers de personnes, avait mis au point un vaste réseau d'irrigation et cultivait du coton ainsi que divers légumes et fruits, et vivait aussi du produit de la pêche.

L'âge d'or de Caral a duré largement plus d'un millénaire, jusqu'aux environs du 18e siècle avant notre ère. Il n'a pourtant fallu que quelques générations pour qu'elle disparaisse...

Il y a environ 3.600 ans, un important séisme de magnitude 8 ou même plus a non seulement entraîné la destruction d'une bonne partie des constructions intégrées aux pyramides, mais a aussi déstabilisé la chaîne de montagnes qui domine la vallée, entraînant l'accumulation d'éboulis en contrebas.

A la suite de l'épisode El Niño, d'abondantes pluies saisonnières ont inondé les régions côtières du Pérou, lessivant les débris rocheux en les entraînant vers l'océan.

« La fin de cette civilisation pourrait servir de conte moral pour notre époque, notamment en ce qui concerne les effets du phénomène El Niño sur le climat ».

- Un impact de comète serait à l'origine de la famine de l'an -536

Ce qui est intéressant, c'est que cette période du VIème siècle coïncide avec un progrès cognitif décisif puisqu'aux alentours de cette date on trouve le miracle Grec avec Pythagore puis Héraclite, le Bouddhisme et les Upanisads (?) en Inde, Zarathoustra (?) en Iran, Confucius et Lao-tseu en Chine, etc.

Une famine survenue il y a 2.500 ans était restée jusqu'à présent inexpliquée. Elle pourrait avoir été provoquée par la chute d'une comète.

Divers documents historiques rapportent qu'à partir de l'an 536 avant notre ère, le ciel a été obscurci durant dix-huit mois par un étrange nuage de poussière au point que le Soleil n'était pas plus brillant que la Pleine Lune des années précédentes. Selon les chroniqueurs de l'époque, les températures baissèrent considérablement et les récoltes furent nulles, entraînant une terrible famine.

Avec son équipe, Abbott a identifié deux cratères sous-marins dont l'âge pourrait correspondre avec l'évènement. Le premier, situé dans le golfe de Carpentarie en Australie, aurait été formé par la chute d'un objet de 640 mètres de diamètre tandis que le second, plus petit, se situe en Mer du Nord, au large de la Norvège. Ces découvertes sont intéressantes car les sphérules mises au jour dans les carottages du Groenland sont souvent accompagnée de microfossiles qui pourraient avoir été transportés avec eux.


- Pénurie alimentaire en vue dans un monde plus chaud

Il est normal de s'en préoccuper mais il me semble que ces projections sous-évaluent l'augmentation des précipitations dues au réchauffement. Bien sûr la situation sera différente selon les régions dont certaines seront favorisées pendant quelques dizaines d'années au moins.

Dans les régions tempérées, les saisons les plus chaudes connues deviendront la norme dans nombre d'endroits. Ils ont aussi considéré trois exemples récents de chaleur saisonnière extrême ayant affecté la filière agroalimentaire: l'été 2003 en France qui a causé des pertes agricoles et en vies humaines en Europe, l'été 1972 dans l'ex-Union Soviétique, qui fut largement responsable de sommets dans les prix du blé, et la sècheresse de plusieurs décennies qui a frappé le Sahel, où pénurie d'eau et stress de chaleur ont fait chuter la productivité des cultures et de l'élevage.

- Les arbres meurent dans l'Ouest américain

Les arbres des vieilles forêts de l'ouest des États- Unis périssent à un rythme accéléré ces dernières décennies, probablement en raison du réchauffement climatique régional, indiquent des chercheurs.

Cette évolution identifiée par les chercheurs concerne des arbres d'essence et de tailles variées poussant à différentes altitudes et dans des forêts ayant connu des épisodes d'incendies distincts, ce qui suggère que ce changement n'est pas simplement dû à une compétition accrue pour des ressources ou au vieillissement de grands arbres.


- Deux fois moins de brume sur l'Europe qu'il y a 30 ans

mais la pollution nous protégeait du soleil !

Une étude publiée le 18 janvier 2009 dans Nature Geoscience indique que la diminution des conditions de brume et de brouillard en Europe, qui serait liée à l'amélioration de la qualité de l'air, peut avoir contribué, en moyenne, à hauteur de 10 à 20 % au réchauffement diurne.

- Asie: les petits feux font les gros nuages

En Asie du sud les ciels sont régulièrement obscurcis par une sorte de brouillard dû à la pollution. La principale source de ces nuages bruns atmosphériques, qui peuvent bloquer les avions au sol lorsqu'ils sont vraiment épais, est la combustion de biomasse.

Ce brouillard est composé d'aérosols carbonés qui proviennent à la fois de l'utilisation du pétrole (émissions de véhicules), du charbon, des feux de forêt, de la combustion de végétaux pour le chauffage ou la cuisine.


- Fertilisation de l'océan contre réchauffement : une nouvelle expérience

Un navire vient de partir vers l'océan Antarctique pour déverser dans la mer 20 tonnes de fer afin de stimuler la production de phytoplancton et vérifier si cet apport augmente bien la capacité de l'océan à absorber le gaz carbonique de l'atmosphère. Contestée, la méthode a été interdite, du moins à grande échelle, par un moratoire international.

On avait déjà vu (et même dès août 2007) que cette fertilisation ne marchait pas vraiment, ce qu'une nouvelle étude confirme...

- La peinture blanche contre le réchauffement climatique !

Selon Akbari, peindre en blanc 10 mètres carrés de surface sombre serait aussi efficace que réduire d'une tonne la production de dioxyde de carbone. Une simulation réalisée sur Los Angeles estime ainsi qu'en recouvrant deux tiers des routes et des toits, en plus du plantage d'arbres, la ville pourrait voir sa température baisser de 2 à 3 degrés. Ce qui aurait par ailleurs un effet bénéfique sur le smog qui étouffe la cité des anges. Mais toutes les cités d'Europe du Nord n'ont pas la chance d'avoir 300 jours d'ensoleillement annuels comme L.A., ce qui minimise quelque peu la portée d'un tel projet.

On pourrait gagner aussi un peu plus de réflexion de la lumière solaire avec des plantes plus claires comme le maïs ou les marguerites. On pourrait arriver à baisser ainsi de 1°C la température, ce qui semble difficile à croire. On peut se demander d'ailleurs si cette chaleur ne reste pas malgré tout bloquée par l'effet de serre ?

- 200 propositions de réduction des émissions de GES

Cela paraît bien optimiste mais c'est l'optimisme de la volonté !

Nous avons aujourd'hui le potentiel pour limiter le réchauffement climatique en dessous du seuil de 2°C, à un coût relativement faible. C'est le message du rapport de McKinsey and Co, “ Pathways to a Low Carbon Economy”, auquel a contribué le WWF.

Selon ce rapport, si l'ensemble des options technologiques étaient utilisées, les émissions mondiales de gaz à effet de serre pourraient être réduites de 40% par rapport à 1990 d'ici à 2030. Une réduction suffisante pour limiter le réchauffement de la planète en dessous de 2°C. Mais il faut agir dès aujourd'hui : si la communauté internationale attend 10 ans pour agir, il sera alors impossible de rester en dessous de ce seuil de 2°C et donc d'éviter les impacts catastrophiques du dérèglement climatique. Autre message important de ce rapport : le coût net de l'action - prenant en compte le coût de la mise en œuvre des politiques publiques - est estimé entre 200 et 350 milliards d'euros par an à l'horizon 2030, soit 0.4% du PIB mondial, dans l'hypothèse où le baril de pétrole ne dépasse pas 60$.

- Une petite ville allemande produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme

La région du Harz prévoit, d'ici quatre ans au maximum, de recourir exclusivement aux énergies renouvelables pour sa population grâce à un ingénieux réseau rassemblant éolien, solaire, hydraulique et biomasse. Déjà, Dardesheim, petite agglomération d'un millier d'habitants, a pleinement atteint cet objectif et se pose ainsi en précurseur.

L'approvisionnement principal en électricité est obtenu grâce à un complexe de 26 éoliennes installées dans le parc de Druiberg, qui détient un record en la matière puisqu'on peut y découvrir la plus grande éolienne du monde. Surnommé affectueusement Goliath, ce modèle E112 construit par la firme Enercon est équipé d'une turbine atteignant à elle seule jusqu'à 6 mégawatts d'électricité. Capable de produire de 12 à 15 millions de kilowatts-heures par an, elle peut assurer la consommation moyenne de 4.000 foyers.

Des panneaux de capteurs solaires photovoltaïques ont aussi été installés sur les toits de bâtiments publics (écoles, pompiers) ainsi que de nombreux particuliers.




Brèves du mois : physique - climat - biologie - santé - technologies

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