Projet SOL

22  décembre 2007 | par Celina Whitaker

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On peut dire que l’idée du projet sol est née lors du séminaire "Monnaies Plurielles" organisé par TSC en 1999(1). Dans la lignée des réflexions qui se sont alors engagées, Patrick Viveret propose, dans son rapport "Nouveaux indicateurs de Richesse", "l’expérimentation d’une monnaie sociale incitatrice de comportements civiques solidaires et écologiquement responsables".

En 2004, la possibilité de répondre à un appel d’offres du Fonds Social Européen, dans le cadre du programme Equal a permis de lancer cette expérimentation sur cinq régions françaises (Bretagne, Nord Pas de Calais et Île de France, puis Rhône Alpes et Alsace qui ont rejoint le projet depuis 2007), avec l’appui de quatre entreprises de l’économie sociale(2) et des Conseils Régionaux des régions concernées.

Pourquoi lancer une expérimentation de ce type ?

Le sens du projet SOL repose tout d’abord sur le constat sur les dysfonctionnements du système monétaire actuel. La monnaie ne remplit plus correctement sa fonction d’échange. Considérée comme un bien en soi, elle est objet de spéculation et source d’inégalité(3). Ainsi, on observe dans le monde aujourd’hui un développement sans précédent de systèmes de monnaies complémentaire(4), partout où l’échange est nécessaire mais impossible du fait du manque de moyens monétaires.

Cette réflexion est fortement liée à celle sur la notion de richesse. Celle-ci ne peut plus être mesurée seulement à travers les échanges marchands, sans aucun regard sur la nature des activités (qu’elles soit destructrices ou créatrices de bien être), et sans prise en compte de toutes les richesses qui ne donnent pas lieu à des flux monétaires. Ainsi, le projet SOL se place dans la même perspective que tous les travaux pour de nouveaux indicateurs de richesse (IDH, Bien être social, Empreinte Ecologique,....)(5).

Ainsi, le SOL se veut être un outil pour développer des échanges qui ont du sens. Il se donne des objectifs ambitieux :
-  développer l’économie sociale et solidaire, ou plus largement une économie à valeur ajoutée écologique et sociale, en s’interrogeant sur ce qui est produit consommé et échangé.
-  contribuer à remettre l’économie au rang de moyen et non de fin
-  contribuer à la valorisation du potentiel d’échange de chacun, et à faire reconnaître que la richesse est produite par chacun.

Concrètement, qu’est ce que le SOL ?

Le SOL se veut principalement un outil contribuant à ces objectifs. Il ne s’agit pas non plus de reconstruire de toutes pièces des nouvelles modalités d’échange, mais de s’appuyer sur ce qui existe, sur les formes d’échange déjà mises en œuvre par les personnes (cet autre monde possible qui est déjà là...) et de contribuer à son développement.

Le SOL s’organise alors autour de deux grands axes :

-  Dans la sphère des échanges marchands : avoir un regard sur la nature et les formes de production des biens et services, favoriser une économie à forte valeur ajoutée écologique et sociale. C’est le SOL coopération.

-  dans la sphère des échanges non-marchands : mettre en valeur le potentiel de création de richesses et d’échange de chacun en favorisant les échanges de temps et de savoir et en se dotant d’un outil de comptabilisation de tous les engagements volontaires qui contribuent à un mieux vivre ensemble. C’est le SOL engagement.

 

Comment fonctionne le SOL coopération ?

C’est en réalité une "carte de fidélité", mais une carte de fidélité "multi-enseigne" fonctionnant dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire.

Les entreprises participant au réseau sol distribuent des sols en échange d’achat dans l’économie sociale solidaire et elles acceptent des sommes en paiement de leurs produits. Le consommateur reçoit des SOL lorsqu’il fait ses achats dans une structure du réseau et peut utiliser ces Sol pour ses achats futurs dans la même structure ou dans toute autre structure du réseau.

Le SOL coopération a cependant quelques particularités par rapport à toutes les cartes de fidélité plus classiques.

Tout d’abord, il est résolument ancré sur l’Euro, et devient, de cette façon, une forme "de mieux diriger notre utilisation de l’Euro".

Pour les entreprises participant au réseau, c’est un gage de réussite, car on évite de cette façon les points distribués sans aucun lien avec la capacité de production réelle de l’entreprise(6). L’achat des premiers Sols constitue en quelque sorte un fonds de garantie, et l’objet du SOL coopération devient celui de faire circuler le montant correspondant à ce fonds au sein d’un réseau d’entreprises ciblé (que l’on veut développer) et de consomm’acteurs qui veulent donner du sens à leurs actes d’achat.

L’autre particularité du SOL coopération, et non des moindres, est que le SOL est une monnaie fondante. Les particuliers qui n’utilisent pas leur SOL voient voit ceux-ci perdre de leur valeur au cours du temps. Le SOL permet les échanges mais non la spéculation. En ce sens, le SOL n’est qu’une monnaie complémentaire, il ne permet pas la thésaurisation en vue d’achats futurs. Mais la valeur fondue n’est pas perdue pour tout le monde. Elle vient alimenter un fonds commun - géré par l’association Sol, association qui regroupe l’ensemble des partenaires du SOL, entreprises, associations et porteurs de la carte SOL - qui décide de l’affectation de ce fonds à des projets solidaires.

Ainsi, le SOL coopération est un facilitateur d’échange :

-  outil de développement de la consommation responsable, qui donne aux consomm’acteurs la possibilité de flécher leur achats, ainsi qu’un petit pouvoir d’achat supplémentaire dans les entreprises du réseau SOL (par les points SOL cumulés)
-  outil de développement des entreprises d’économie sociale et solidaire par la mise en réseau et la visibilité collective qu’il apporte.

Enfin, le Sol est un système démocratique participatif où les entreprises participant au réseau sol sont agréées localement par les adhérents à l’association

Et le SOL Engagement ?

Dans la sphère des échanges non marchands, le SOL engagement se veut favoriser les échanges de temps et de savoir et les comportements solidaires. On peut distinguer dans le SOL engagement différents types d’échanges :

-  D’abord les échanges de temps et de services. Dans ce cas, le SOL permet de dépasser des échanges restreints entre deux personnes (je te donne du temps mais cela suppose que tu aies aussi du temps à me donner en retour sur ce dont j’ai besoin), en inscrivant les échanges dans un cercle plus large, et de différer les échanges dans le temps (je te donne du temps maintenant mais je ne vais utiliser ce crédit de temps que plus tard).
-  Le SOL permet aussi la valorisation d’engagements et d’activités à caractère écologique social et solidaire (par exemple des engagements associatifs sur des activités de solidarité). Dans ce cas, l’engagement ne demande pas forcément du temps en retour sur autre chose, mais nous proposons de mettre en valeur ce temps d’engagement car c’est une richesse donnée à la société, à valoriser en tant que telle.

On donne du temps, on reçoit du temps, on s’investit dans des comportements solidaires...(une bourse d’entraide entre jeunes au sein d’un PIJ, ou encore des échanges de temps entre associations de quartiers pour l’organisation de manifestations ou pour toute autre activité, un engagement sur des activités écologiques, ...). Chaque compte sol est crédité ou débité en fonction de ces échanges. La convention utilisée ici est celle du temps passé (avec les ajustements nécessaires en fonction du type d’échange). Un Sol = 10 minutes. Ainsi, le SOL engagement se crée tout simplement du fait de l’échange ou de la mise en oeuvre de ses richesses et de comportements solidaires.

Ainsi le SOL engagement permet de rendre visible et l’offre de richesse et de services portés par les habitants d’un territoire et les comportements solidaires et d’entraide mis en œuvre.

Avec ses deux fonctionnalités, nous insistons sur le fait que le SOL, c’est tout d’abord un réseau partageant les mêmes valeurs, un réseau constitué des entreprises d’économie sociale solidaire qui proposent des biens et des services marchands à valeur ajoutée écologique, sociale, avec une activité ancrée sur des territoires de vie, des associations qui développent des actions d’entraide et de lien social, des consomm’acteurs et citoyens solidaires, mais aussi des collectivités territoriales qui mettent en oeuvre des politiques contribuant à un développement qualitatif humain et soutenable.

Quel peut être le rôle des collectivités territoriales ?

Les collectivités territoriales peuvent s’inscrire dans le SOL sous différentes modalités :

-  Tout d’abord en utilisant le SOL comme un outil pour des politiques sociales : de façon générale, les monnaies affectées permettent une aide financière à un public déterminé pour une utilisation particulière (tickets restaurant, chèques petite enfance, etc...). Le couplage du SOL avec les monnaies affectées permet de distribuer des aides en SOL. Ainsi, par exemple, une collectivité distribue des SOLs affectés, à un public défavorisé, pour l’achat de produits issus de l’agriculture biologique. Cela revient en fait à coupler une politique sociale avec la volonté d’appuyer un certain type d’économie puisque la monnaie affectée ne pourra être utilisée que chez un certain type de prestataires.
-  Une monnaie affectée en SOLs couplée avec un engagement de personnes. Par exemple, une collectivité émet un chèque culture SOL en direction des jeunes en échange d’un engagement de ces jeunes à une dynamique d’accompagnement des enfants en milieu péri-scolaire. Ces SOLs peuvent alors être utilisés par les jeunes pour l’accès aux équipements culturels.
-  La troisième modalité est l’acceptation de SOLs engagement pour le paiement de certains services publics. Par exemple, une collectivité peut accepter des SOL engagement pour l’entrée à la piscine, au cinéma, ou à tout autre équipement public. Pour la collectivité, cela correspond d’une part à une forme de reconnaissance des richesses apportées par les porteurs de SOL engagement à la collectivité et, d’autre part, à une forme de meilleure utilisation des services publics pour des équipements qui de toute façon sont en fonctionnement.

Ainsi, pour la collectivité, le SOL peut être un outil pour le développement de coopérations entre les collectivités territoriales et les entreprises portant des valeurs et des pratiques écologiques et sociales, aussi bien que de coopérations entre collectivités et citoyens dans la réponse aux besoins et à l’animation du territoire. La collectivité peut ainsi être un pivot dans la construction d’un réseau d’acteurs coopérant pour un autre développement du territoire.

Au-delà de l’expérimentation, les enjeux du SOL :

Le SOL se base sur ce qui existe déjà, sur les outils et les formes d’échange qui ont déjà lieu dans les territoires, mais les replace et les reconstruit dans une perspective politique. En proposant de nouvelles modalités d’échange, le SOL vient réinterroger notre représentation de la monnaie et des outils possibles pour développer, des échanges qui ont du sens.

Ainsi, le Sol est aussi un changement dans nos modes de pensée, un "pas de coté" pas toujours facile à faire (sur ce qu’est la richesse, la monnaie, la mesure, la comptabilité). Il nous demande de nommer ce qu’il nous importe de "mettre en avant", de "valoriser", en termes d’échange pour un développement plus humain. Il nous amène ainsi à véritablement dessiner, avec les différents acteurs concernés, les contours d’un monde plus solidaire.

En nous amenant à nous réinterroger sur les modalités de construction d’un outil d’échange, il nous réinterroge aussi sur ce qu’est la monnaie, et nous autorise à poser des questions sur le système monétaire actuel, questions souvent gardées dans l’opacité la plus totale : comment se crée la monnaie, qui a pouvoir de création monétaire, comment se gèrent les systèmes monétaires, quel contrôle démocratique ? Ainsi le SOL est également un outil d’éducation populaire pour une réappropriation démocratique de la monnaie.

Où en est ont aujourd’hui ?

Après le temps de mise en œuvre du dispositif conceptuel et technique, dans un aller retour-permanent entre l’équipe du projet SOL et les acteurs de terrain qui en font l’utilisation, le SOL est aujourd’hui en état de marche.

Le SOL coopération a véritablement démarré, dans les différents territoires d’expérimentation. Le site http://www.sol-reseau.coop permet de suivre l’évolution de l’expérimentation, donne la marche à suivre pour commander une carte SOL et met à jour le catalogue des entreprises proposant et acceptant des Sols. En octobre 2007, on compte 50 prestataires et une réelle dynamique de coopération entre eux, ce qui permet de prévoir un développement rapide du réseau des entreprises SOL. La distribution de cartes SOL se fait directement par Internet ou est proposée par les entreprises SOL. Celles-ci intègrent le SOL dans leur propre politique de développement et de fidélité. Ainsi, par exemple, certains commerces proposeront la carte SOL après 5 achats, ou après un certain montant d’achats. On compte aujourd’hui 700 Solistes - porteurs de carte SOL, chiffre sur lequel on observe depuis septembre une croissance régulière.

Le SOL engagement est le SOL qui amène le plus de réflexions sur nos manières d’agir et de compter. Il ne peut, de se fait, que se mettre en œuvre de façon progressive, à mesure que les interrogations sont levées et qu’il est pris en charge comme un outil de valorisation d’actions qui ont du sens. Les expérimentations démarrent dans les différentes régions, comme par exemple au Centre Social de Fives (Lille) ou au PIJ de Carhaix et au CRIJ de Rennes.

Pour ce qui est de la participation des collectivités territoriales, les communes participant à l’expérimentation sont prêtes à se lancer. Le coté technique, qui faisait barrage jusqu’à présent à une participation plus importante, semble aujourd’hui être levé. Ainsi par exemple, une monnaie affectée en SOLs "Le bio pour tous" démarre dès cette fin d’année dans le 3° arrondissement de Paris.


1. Ce Séminaire comptait avec la participation et l’appui de la MACIF ; Chèque Déjeuner, CDC, Fondation Charles Leopold Meyer, et des acteurs du réseau des SELs.

2. MACIF, MAIF, Crédit Coopératif et Chèque Déjeuner.

3. Avec, à un bout de la chaîne, des personnes qui ont trop de monnaie par rapport à leur capacité réelle d’échange et, à l’autre bout, des personnes ayant des potentialités et besoins d’échange qui ne peuvent se concrétiser par manque de monnaie.

4. Bernard Lietaer en comptabilise environ 4000, sur tous les continents.

5. Pour en citer quelques uns. Voir à ce propos l’excellent livre de Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice, "les nouveaux indicateurs de développement".

6. On peut donner l’exemple des miles.



Où en est on aujourd’hui ? Le SOL dans les territoires, quelques exemples :

-  chez AGG, boutique de commerce équitable du Vieux Lille, Ann Gisel Glass utilise SOL comme sa carte de fidélité. Elle offre à chaque client, lors de son dixième achat, une carte SOL créditée de 1% de la valeur totale de ces 10 premiers achats. Par ailleurs, des articles proposés en boutique peuvent être achetés en partie en SOL : ils sont signalés par des étiquettes de couleur différente sur lesquelles est écrit le prix et la part que l’on peut payer en SOL. Par exemple pour un bracelet qui vaut 6€, il est écrit sur son étiquette 4€ et 20 SOL. Ann Gisel veut aussi donner à cette carte de fidélité toute sa dimension réseau, par exemple elle a un projet avec l’Association Ch’ti Vélo. La Boutique d’Ann Gisel est assez loin de tout réseau de métro ou bus, ainsi Ann Gisel distribuera des SOL aux Solistes qui viendront chez elle en vélo loué chez Ch’ti Vélo !

-  Artisans du Monde Lille a déjà un système de carte de fidélité auquel est "associé" SOL. Ça veut dire tout d’abord que cette carte de fidélité papier portera les couleurs d’Artisans du Monde et de SOL. Quand cette carte papier est pleine (5 cases), Artisans du Monde offre une carte SOL créditée de 5% de la valeur totale des 5 premiers achats, et recharge la carte SOL de la même façon à chaque fois que la carte papier est pleine. Deux types d’articles peuvent être achetés pour partie avec des SOL : des produits dont ils souhaitent faire une promotion particulière : nouveaux produits ou "fournisseur" qu’ils souhaitent aider, produits particulièrement porteurs d’éthique commerce équitable, et des produits dont le prix est assez élevé et qui, s’ils peuvent être payés en partie en SOLs, sont donc moins chers à l’achat. Le SOL offre alors un « effet ristourne » pour faciliter l’accès à ces produits qui plaisent mais dont le prix dissuade : produits de qualité, notamment dans le textile ameublement. La distribution de SOLs par Artisans du Monde vient de démarrer, après la formation des bénévoles qui tiennent le magasin.

-  A Paris, Puerto Cacao, producteur et distributeur de chocolat équitable, utilise le SOL à deux niveaux : sur certains produits des pastilles SOL sont collées sur l’étiquette et proposent de recevoir 5% en SOL à l’achat, ou de payer en partie en SOL. Par ailleurs, SOL est un vecteur pour communiquer sur les membres du réseau et renforcer la visibilité des entreprises au sein des consomm’acteurs qui passent par chez lui.

Bayadère, boutique de commerce équitable essentiellement en provenance du Sri Lanka, utilise quand à elle le SOL comme la carte de fidélité du magasin : le client peut obtenir 5% du montant des achats en Sol à partir de 5 achats.

-  En Bretagne, depuis quelques mois les Carhaisiens disposent d’un nouveau moyen de paiement : le SOL. A titre d’exemple, Laure BROUSSARD du café librairie MOD ALL a choisi le SOL pour fidéliser sa clientèle et bénéficier d’une communication plus large... Mais aussi parce que le SOL propose un outil innovant pour appuyer des dynamiques territoriales, des pratiques coopératives, qui vont dans le sens d’un développement plus durable !

Les transactions fonctionnent également entre commerces... Ainsi MOD ALL commence à voire arriver dans sa boutique des personnes qui ont eu des SOL chez EQUILIBRE, (un autre commerce SOL de la Ville), et qui souhaitent maintenant les dépenser dans les autres commerces SOL... Un circuit se met en place.

Toujours sur Carhaix, il est intéressant de noter un véritable dynamisme du réseau. Par exemple, s’agissant de la promotion, les commerces MOD ALL, EQUILIBRE, PAPRIKA et LE POURQUOI PAS, vont éditer prochainement une série de flyers SOL, sur lesquelles figureront l’offre SOL de tous les commerces. Le tout sera rythmé par des soirées SOL chez l’un ou chez l’autre. Dans cet esprit, a eu lieu par exemple début septembre un « barbecue » SOL au Point Information Jeunesse de Carhaix. Du côté du catalogue SOL, ces commerces ont souhaité, pour plus de cohérence, déterminer ensemble une offre commune. C’est visible, ce n’est pas chaque commerce qui utilise l’outil SOL séparément, mais bien un outil de développent collectif.

-  Dans certaines boutiques et entreprises de l’agglomération grenobloise, vous pouvez désormais choisir de payer en SOLs. Le « réseau économique SOL » se construit avec les entreprises qui ont adhéré à l’association SOL et avec des consom’acteurs qui ont envie de contribuer à un Développement « Humain » Durable. La date de lancement de l’opération était le 18 Novembre 2007.

Une douzaine d’entreprises diversifiées par leur statut et la nature de leur activité font partie du réseau : Le Local, Soli’Gren, Biocoop de Malherbe, le théâtre 145, Dyade Art et Développement, Espace Vie Etudiante, Alpes Auto Partage, Alp Papier, Alternatif Elec, H2 Rent, le Crédit Coopératif.

 

Pour toutes les régions, les lieux où on peut se procurer ou utiliser ses SOL sont sur http://www.sol-reseau.coop, rubrique Catalogue.


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