Confiscation du vivant

Jean-Pierre Berlan

Directeur de Recherche CTESI/INRA (Montpellier)
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Depuis des années, J. P. Berlan met en cause "le complexe génético-industriel". Dans le domaine agricole, il traite la question suivante : Interdire aux plantes et aux animaux de se re-produire dans le champs du paysan ? Nous savons que ses positions sont contestées, aussi nous souhaitons la poursuite du débat sur ce sujet.

On ne peut vendre à quiconque ce qu'il produit ou dont il dispose déjà à satiété. Ce principe économique jette une lumière crue sur la biologie appliquée à l'agriculture depuis un siècle et demi.

Examinons de plus près l'industrie moderne actuelle des "semences". Un "semencier" ne peut vendre de "semences" tant que le paysan peut mettre de côté une partie de sa récolte comme "semences" - l'acte fondateur de l'agriculture. Pour les lui vendre, il doit donc l'empêcher par un moyen quelconque de semer le grain récolté. La condition sine qua non de l'existence d'une industrie des "semences" est donc soit de prendre des mesures légales ou réglementaires d'interdiction, soit d'empêcher biologiquement les plantes (ou les animaux) de se re-produire et se multiplier dans le champ du paysan. C'est le cas par exemple avec les "hybrides" ou "Terminator" (technique brevetée de transgènèse mise au point par le Ministère américain de l'Agriculture (!) et une firme privée, permettant de stériliser la deuxième génération d'une semence)(1). Politiquement, pour des raisons évidentes, la première solution a été longtemps exclue(2). Il ne restait donc que des méthodes biologiques pour atteindre cet objectif. Mais là encore, la condition du succès était de l'occulter : révéler la réalité, c'était la déconsidérer.

Dans l'informatique, personne ne confond le logiciel immatériel avec son support matériel, la disquette, dont le prix est négligeable par rapport à celui du logiciel. Les biologistes modernes nous ressassent depuis des décennies que leur plus grand triomphe, ce qui a fait de leur discipline une Science, est d'avoir réduit le vivant à l'unidimension d'une "information", d'un "programme", d'un "logiciel" génétiques capables, disent-ils, "d'auto-réplication" - bien que l'ADN ne se réplique que dans une cellule. Tous utilisent de façon routinière l'informatique et savent que pour mettre en oeuvre un logiciel, il faut le copier à partir de sa disquette-support. Et pourtant cette communauté scientifique se refuse à tirer la conclusion logique de son paradigme fondateur et confond dans le terme "semence" la dimension immatérielle (informationnelle) du logiciel avec la dimension matérielle de la disquette.

Sélectionner revient alors à créer un logiciel que le paysan re-produit et multiplie, c'est-à-dire copie dans son champ. Un logiciel qui n'est pas protégé de la copie ne peut être source de profit pour son créateur (Berlan et Lewontin, 1986). L'objectif de l'investisseur est donc de protéger "son" logiciel de la copie par le paysan. La contradiction initiale est inchangée, mais elle se précise. Les "semenciers" - maintenant, une poignée de firmes transnationales qui depuis une vingtaine d'années se sont emparées de ce secteur - ne s'intéressent pas à la production peu profitable de semences-disquettes, mais aux immenses profits du monopole qu'ils espèrent instaurer sur les semences-logiciels. Monsanto rêve ainsi de devenir "le Microsoft du vivant". Mais pour cela il faut d'abord le confisquer(3).

La Nature s'oppose toutefois aujourd'hui à la loi "naturelle" de notre société, celle du profit transnational. Occulter cet antagonisme permet d'escamoter le problème politique de cette confiscation. Ce que le terme "semence" fait avec succès.

Au nom de quoi une société démocratique devrait-elle confisquer une des propriétés fondamentales des êtres vivants, se re-produire et se multiplier, pour en conférer le privilège à quelques investisseurs transnationaux ? Pourquoi privatiser un bien commun de l'humanité ?

Le complexe génético-industriel explique que confisquer ce bien commun permettra d'accéder à un "mieux commun". Le sélectionneur est un "philanthrope" (à son corps défendant) - ce que déplorait déjà l'Association des Sélectionneurs américains au début de ce siècle - car victime du "piratage" variétal des paysans, il ne tirait nul profit de son investissement. Il en résultait un "sous-investissement dans la 'R&D'" (Recherche et Développement) génétique, et par conséquent un "progrès génétique" insuffisant pour "optimiser" le "bien-être social". La science, la technique et le droit réparant enfin l'injustice de la Nature, l'appât du gain attirera désormais les investissements, stimulant ainsi le rythme du "progrès" qui augmentera jusqu'à son "niveau optimal d'équilibre". Ce que Axel Kahn semble résumer d'une phrase : "Les OGM permettront de nourrir la planète en respectant l'environnement" (Les Echos, 18 décembre 1997). Argument des transnationales agro-chimiques reconverties aux "sciences de la vie" depuis les catastrophes de Bophal, de Seveso, de Bâle (pour ne rien dire des catastrophes à bas bruit de la pollution chimique rampante). Ces firmes laissent à des porte-parole "ayant la confiance du public" (scientifiques, hommes politiques, services de règlementation) le soin de le marteler(4). Mais pour que l'investissement OGM soit attractif, il faut interdire aux plantes et aux animaux de se re-produire dans le champ de l'agriculteur, ce que nos modernes philanthropes se gardent de préciser.

Condamner nos portes et fenêtres

Les êtres vivants se re-produisent. C'est l'une de leurs propriétés fondamentales. Certes, en faire le privilège de quelques transnationales leur assurerait des profits colossaux. Mais cela revient à forcer le reste du monde à condamner ses portes et fenêtres pour permettre aux marchands de chandelles de les lui vendre. Tout économiste, libéral ou pas, dénoncerait un tel gaspillage et proposerait d'autres méthodes de rémunérer l'activité inventive privée, à supposer qu'elle soit indispensable. Les capitaux investis dans la création d'une variété apportant un progrès réel pourraient être rémunérés après discussion démocratique des parties concernées, selon le taux des livrets d'épargne plus une prime de risque, ou toute formule équitable et discutée en commun par les parties prenantes(5).

L'économiste libéral conséquent soulignerait ensuite le danger pour les libertés publiques de la création d'un tel privilège. Comment faire respecter "une disposition particulière créant aux dépens de la collectivité un avantage à une classe particulière" ? En utilisant des agences de détectives privés, comme le fait déjà Monsanto aux Etats-Unis pour débusquer les agriculteurs qui sèment ses semences "Biotech" brevetées de soja, c'est-à-dire des variétés génétiquement modifiées (VGM) pour tolérer l'herbicide-phare de cette entreprise ?(6) Ou bien en diligentant les services de la répression des fraudes et les gendarmes pour inspecter les champs et les livres de comptes des agriculteurs ? Alors, qu'est-ce qui empêchera demain les marchands de yaourts d'interdire d'utiliser "leurs" ferments brevetés chez soi ?

Pourtant, la loi américaine préserve le "privilège de l'agriculteur" (semer le grain récolté). Mais ce "privilège" selon Monsanto ne s'applique plus lorsqu'il s'agit de "semences Biotech", brevetées parce qu'elles ont été obtenues par transgénèse. Cette inversion sémantique piège ceux qui l'utilisent car elle tranche sans débat une question politique fondamentale : la faculté du vivant de se re-produire appartient à ceux qui dénoncent le privilège inexistant de leurs manants pour mieux dissimuler leur privilège exorbitant, celui de prélever sans autre contrôle que "le marché", une part des récoltes de l'humanité.

Les agriculteurs et les citoyens souhaiteraient avoir une réponse précise à la question suivante : le "business" auquel Claude Allègre invite les chercheurs publics(7) et le "business" que l'INRA - (comme le dit son Directeur général dans Le Figaro du 26/10/1998) entreprend avec le privé, signifient-ils que le gouvernement de la France (et la Commission européenne) a pris la décision d'interdire aux plantes et aux animaux de se re-produire dans le champ du paysan ?

La faim et la malnutrition

L'affirmation que les OGM/VGM vont résoudre le problème de la faim et de la malnutrition est surprenante. S'agit-il des pays développés ou du tiers-monde ? Quelle preuve avons-nous qu'il en est bien ainsi ? Dans les pays développés, ces fléaux (y compris sous la forme de l'obésité) frappent une part importante et croissante de la population, près de 50 % aux États-Unis. Mais le problème est celui de la surproduction (aux États-Unis depuis les années 20), pas celui de la pénurie ! Faut-il accroître la première alors que l'on ne sait pas quoi faire des excédents de lait, de porcs, de viande bovine, de céréales, ou de fruits régulièrement bradés voire détruits ? En réalité, le problème est maintenant de réorganiser qualitativement sur des bases différentes la production agricole et alimentaire pour éviter le caractère iatrogène d'une agriculture transformant des engrais, des machines, des pesticides et des crédits en pain Jacquet, et d'une consommation alimentaire de produits dénaturés et maquillés par les colorants, exhausteurs de goût et additifs divers et déjà "ogémisés" qu'imposent les firmes agro-alimentaires. Les OGM dans cette perspective n'apportent rien sauf des risques supplémentaires. Le public l'a bien compris, qui les refuse déjà largement.

Quant aux pays du tiers-monde, d'où les paysans pauvres, en auto-subsistance, tireront-ils les moyens monétaires pour acheter les variétés génétiquement modifiées ? Qui croit au vernis philanthropique et vert dont Monsanto et ses pairs se peignent ? Terminator en permettant de faire des variétés stériles forcera certes ces paysans à des dépenses qu'ils ne peuvent faire. Est-ce l'intérêt des paysans ou celui de Monsanto ? Le problème de la faim et de la sous-nutrition est, comme le souligne A. Sen, un problème politique de démocratie, c'est-à-dire d'accès aux moyens de production.

Enfin, notre longue expérience historique de l'hybridation montre que le privilège qu'elle confère aux investisseurs n'a pas servi l'intérêt général, au contraire(8).

La caractéristique des hybrides, ce qui permet de distinguer ce type variétal de tous les autres, n'est pas d'accroître le rendement comme on l'affirme, mais de faire chuter celui de la génération suivante comme on le tait. Après tout, de la sélection de lignées à la sélection des populations, il existe de nombreuses techniques d'amélioration du maïs, mais la seule qui fasse chuter le rendement de la génération suivante est celle des "hybrides" (voir encadré ci-dessous). L'agriculteur ne peut semer le grain qu'il récolte. L'afflux correspondant des investissements privés a-t-il permis ce progrès plus rapide que les zélateurs d'un libéralisme vulgaire nous promettent ?

Si l'on compare aux États-Unis l'évolution du rendement du blé et du maïs pendant la période 1922-1945, le rendement du maïs croît dans la zone écologiquement très favorable de la Ceinture de Maïs de 18 %, tandis que celui du blé augmente de 32 %. Or le blé est cultivé dans des zones sèches voire arides, la mobilisation de la recherche publique est plus tardive que pour le maïs, et la recherche privée, source de tous les progrès, est inexistante. Encore ces chiffres ne tiennent-ils pas compte du surcoût des semences de maïs "hybride" qui représentent plusieurs quintaux/ha.

En l'absence de recherche privée, le rendement du blé a donc progressé à un rythme que l'on peut estimer trois fois supérieur à celui du maïs. Et pour la période plus récente, D. Duvick, ancien directeur de la recherche de Pioneer (la plus grande firme de "semences" (hybrides) dans le monde) et professeur d'agronomie à l'université de l'Iowa écrit : "Le rendement des lignées autofécondées s'est accru au cours du temps au même taux ou presque que celui de leurs hybrides F1, ce qui fait que l'hétérosis n'a pas augmenté et qu'il a, en fait, décru si on le calcule comme l'avantage des hybrides par rapport aux parents" (Duvick, 1997:6). Cette phrase décodée signifie simplement que tout le progrès génétique depuis la guerre provient de l'amélioration des populations de maïs. Or, c'est la recherche publique qui fait cette amélioration des populations sans laquelle aucun progrès ne serait possible.

L'expérience montre donc que la recherche privée est un frein au progrès génétique. Ceci ne devrait surprendre personne, puisque son but est la mise en valeur d'un capital. L'amélioration est pour elle, au mieux, un moyen. Ce but passe nécessairement par une technique permettant de rendre le maïs en quelque sorte stérile. L'existence d'une recherche privée cantonne les travaux de la recherche publique au perfectionnement de la technique la plus profitable. En 1961, des généticiens agricoles américains constatent qu'ils n'avaient "presque aucune information sur la question-clef de l'efficacité de la sélection massale" (Gardner, 1961). Or, cette sélection massale aurait permis un progrès génétique plus rapide que les "hybrides". Mais l'existence d'une puissante industrie des semences "hybrides" empêchait d'étudier d'autres voies.

La cartellisation des ressources génétiques

L'augmentation historiquement inouïe des rendements agricoles au cours des soixante dernières années repose sur la libre-circulation des connaissances et des ressources génétiques.

Par exemple, la "Révolution Verte". En 1946, S. C. Salmon, un agronome américain, rapporte du Japon où il avait été conseiller agricole près l'armée d'occupation, des variétés japonaises naines Norin 10 et Norin 15. O. A. Vogel, sélectionneur de blé à la station de Pullman dans l'Oregon, croise ces variétés japonaises avec des variétés américaines et en 1953 envoie ce matériel à N. Borlaug, au CIMMYT, à Mexico. Borlaug croise ce matériel avec des variétés mexicaines et crée les premières variétés de la Révolution Verte, caractérisées par une paille courte et l'insensibilité au photopériodisme. À la fin des années 50 ces variétés sont largement utilisées, les rendements triplent et le Mexique exporte même du blé. C'est le point de départ de la Révolution Verte qui sera répétée un peu plus tard avec le riz - toujours à partir de variétés japonaises. Les variétés de blé Norin comportaient dans leur parenté deux variétés d'origine américaine, l'une Fultz et l'autre Turquey introduites en 1892. Ces variétés provenaient elles-mêmes de Russie grâce aux Mennonites qui les avaient apportées avec eux en émigrant aux États-Unis entre 1870 et 1880 (Reitz L. P et Salmon S. C., 1974; Reitz L. ,1970). Croit-on qu'en brevetant et cadastrant le vivant, on fera autre chose que la prospérité des cabinets internationaux d'avocasserie et de quelques firmes multinationales, particulièrement américaines ? En réalité, les transnationales ne veulent pas de la mondialisation des ressources génétiques. Elles en veulent la cartellisation. Le terme "mondialisation" mystifie l'enjeu actuel : une nouvelle cartellisation du monde. Depuis le traité de Tordesillas en 1494, qui partageait sous l'égide du pape le monde entre l'Espagne et le Portugal, on en connaît les funestes conséquences.

Choisir notre avenir

L'agriculteur souhaite un monde meilleur. Il demande donc de meilleures variétés, des variétés qui lui apportent un gain par unité de coût. L'investisseur désire, lui, la rentabilité la plus grande possible du capital investi. Il désire un monde plus profitable. Il choisit donc la méthode de sélection qui le lui offre, ici la technique des "hybrides". Il justifie bien sûr son choix par les bénéfices uniques que cette technique apportera à l'agriculteur. Sur ordre ou spontanément, la recherche (le plus souvent publique lorsqu'il s'agit de mettre au point une technique nouvelle) se met à l'ouvrage, et au bout d'un temps plus ou moins long consacré exclusivement aux "hybrides", finit par les rendre supérieurs aux variétés traditionnelles des agriculteurs abandonnées à leur sort, ce qui confirme la justesse du choix initial. Il y a autoréalisation de la supériorité postulée du choix technique originel. Le paysan n'a plus qu'à se passer la corde au cou. C'est ainsi que notre désir d'un monde meilleur se transforme en monde plus profitable. Ce scénario se répète dans tous les domaines. Chaque succès réduit notre autonomie et accroît notre dépendance à l'égard d'une sphère techno-scientifique qui, elle, s'émancipe de tout contrôle démocratique et offre de nouvelles solutions techniques aux problèmes qu'elle a elle-même créés.

L'agriculture moderne illustre de façon caricaturale ce processus. Ainsi, "les agriculteurs ont besoin d'un pesticide pour éliminer un insecte devenu ravageur parce que les adventices sur lesquelles il vivait ont été éliminées par les herbicides, lesquels ont été introduits pour supprimer le sarclage mécanique, lequel est interdit par l'augmentation de la densité de plantation, laquelle a été accrue parce que les plantes ont été sélectionnées pour leur productivité à haute densité, laquelle leur permet de tirer parti de l'utilisation massive d'engrais à bas prix, laquelle rend les plantes encore plus appétissantes aux ravageurs, et ainsi de suite". (Lewontin et Berlan, 1986). À chaque pas, la recherche intervient, soulageant l'agriculteur de la contradiction immédiate du système de production qui le ligote, chaque apaisement provisoire ouvrant, il le faut, de nouveaux marchés pour les semences, les engrais, les machines, les herbicides, les pesticides, etc. "De même que, dans un roman célèbre, la main greffée étranglait son receveur parce qu'elle obéissait toujours à son ancien possesseur, la 'main invisible' du marché s'agrippe à la gorge du paysan qui, à chaque spasme, en resserre involontairement encore l'étreinte" (Lewontin et Berlan, 1986). Elle illustre la dérive antidémocratique de notre société consistant à travestir les problèmes politiques en problèmes techniques dont l'effort techno-scientifique viendra à bout. Elle illustre aussi le caractère mortifère et inutile de la poursuite du "développement des forces productives", dans un monde qui n'est plus dominé par la pénurie, mais par des surcapacités de production et des excédents qu'un effort immense de publicité ("la forme la plus haute de la pollution" comme l'a écrit P. Thuillier en 1995) parvient à peine à écouler.

Nous n'avons rien dit du domaine jumeau de la biologie appliquée, la médecine et la santé. Le même principe s'applique pourtant : on ne peut soigner une personne en bonne santé. L'enjeu du décryptage du génome humain et de la médecine prédictive serait-il de transformer chaque personne bien portante en malade potentiel ? Le citoyen contribuable finance ce projet comme il a financé plus tôt sans qu'on lui demande son avis et au nom du "Progrès", les "hybrides" et "Terminator". Ces mêmes transnationales s'affairent selon les mêmes recettes éprouvées et avec les mêmes conséquences prévisibles.


1. Monsanto a racheté immédiatement la firme et le brevet.
2. Elle ne l'est plus. Les États-Unis ont étendu le droit de brevet au vivant et l'Union Européenne est en train de les suivre avec sa directive sur la brevetabilité des biotechnologies.
3. Dans le cas de l'informatique, le droit d'auteur et de brevet ont permis de protéger les logiciels du "piratage". 4. K. Bruno, "Monsanto Failing PR stategy", The Ecologist, vol. 28, n°5, Septembre-Octobre 1998.
5. Le système de fixation de la redevance du sélectionneur dans le cas des céréales à paille fonctionne selon ce modèle.
6. En France, cela se fait déjà dans les vergers (Kamm, Th., "Le Sherlock Holmes des vergers", The Wall Street Journal, traduit et publié par Courrier international, 1995, n° 258, p. 7, cité par Bruguière J.M., 1997).
7. "Les chercheurs ne devront plus raser les murs quand ils feront du business".
8. À la suite du triomphe du maïs "hybride" aux États-Unis à la fin des années 30, cette technique est devenue le paradigme de la recherche agronomique.